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Coûte? Que coûte!

Aspirés, dévorés par la vie de quelqu'un. Je comprends ce que voulais dire M. quand elle parlait des situations inextricable dans lesquelles je me fourrais avec délices. Oh!! La difficulté! L'interdit! File ma fille, ces gestes, ces mots, ces traces sont pour toi.
Aspirés, dévorés, elle était là, elle écoutait mes récits cent fois, cent fois identiques, mais elle écoutait quand même.

T'y crois, toi? Moi je sais plus. Je l'aime de plus en plus, j'ai brisé les barrières derrière lesquelles je me planquais. Cassé ces foutus barrières, dans un dernier espoir de le rapprocher de moi, pour mieux souffrir de la chute. J'aurais du continuer à n'aimer qu'à demi. A demi quand il est là, entièrement quand ce sont ses mains qui sont présentes.
Continuer à donner dans l'illusion du "s'il me quitte, après tout qu'importe?" et si moi je le quittais?

Tu parles, ça n'a duré qu'un temps cette heureuse distance, juste quatres mois. Puis la fameuse phrase "Il y a que je me lasse et qu'on s'essouffle" elle m'a simplement coupé le souffle, effectivement, et je me suis retrouvée effondrée sans trop savoir comment, à chialer comme une conne sur la cuvette des chiottes, en ayant envie de vomir, de me vomir, de vomir ces amours qui s'éteignent trop vite, mais à ne réussir à cracher que cette foutue flotte transparente.

Comme écorchée vive, brûlée vive, battue à mort. Une phrase pour casser des centaines de barrières. Conne de me sentir dans l'immunité. J'ai des bouffées d'espoir, et d'autres de désespoir. Des moment où je me dis, c'est pas si grave.

Mais comment faire? Pour se dire...que l'amour s'évapore? S'effrite, s'émiette, s'aténue.
Moins désirée, moins aimée, qu'il ne sache même plus s'il m'aime mais qu'il continue à me faire l'amour, et moi à le serrer fort, fort, comme si...comme s'il allait lâcher mon corps et s'en aller, loin..loin.

Comment le supporter?

Et relire des sms, et fondre en larmes. Pleurer le temps où...le temps où il m'aimait. J'aimerais le quitter...sans en avoir le courage. Et en l'aimant de tout mon coeur. Mais cette blessure...il ne m'aime plus. Ne m'aimeras plus jamais comme avant. Voilà, c'est dit. Pourtant il veut rester. Pourtant "Il n'y a qu'avec toi que je profite de la vie" et moi je crève.

Je crève de dire "je t'aime" dans le noir, sans écho. Sa tête sur ma poitrine, et aucun écho. Sa tête entre mes seins, sa tête entre mes seins et pas d'écho. Et pourtant ça n'est pas une histoire de cul.

"Je ne veux pas te rendre malheureuse." mais je suis malheureuse. Oh...pas tout le temps. J'exagère.

Je garde les blessures que l'on a pu se faire,
Parce qu'on aime sans armure,
Sans barrière et sans mur de pierre...

Il n'y a rien noir sur blanc,
Seulement ce que je sens...
Rien ne s'écrit vraiment,
Seulement ce que je sens.

Ecrit par Katarzyna, le Jeudi 14 Juillet 2005, 22:52 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Broken-Smile
22-09-05 à 22:57

Deuxieme article que je lis... Il y a quelques moi j'ai ecrit presque les meme mots...  Ca fait mal je sais... Il me reste encore les autres articles a lire, en tout cas te lire me boulverse... Apparement ru es pas nouvelle ici, je sais pas si tu me connais. Bisous